FAKRO perd sa campagne de diffamation à l’encontre de VELUX

FAKRO, un concurrent polonais de VELUX, vient d’être débouté par la Commission UE, dans le cadre d’une plainte utilisée comme base, depuis 2012, pour une campagne de diffamation dans toute l’Europe à l’encontre du groupe VELUX.

La Commission européenne a rejeté la plainte déposée par l’entreprise polonaise FAKRO à l’encontre de VELUX en 2012. Ricardo Cardoso, le porte-parole de la Commission, a confirmé aux médias polonais et internationaux que la Commission avait soigneusement investigué les accusations à l’encontre du groupe VELUX et n’avait trouvé aucune violation des règles de concurrence dans le chef de VELUX.

« Nous espérons que cette décision de la Commission européenne mettra un terme à cette longue liste de plaintes formulées par FAKRO dans les médias et lors de conférences. Il est essentiel pour nous d’être équitable en matière de concurrence, et nous n’avons aucune raison de nous comporter autrement. Nous avons un produit de qualité et un niveau de service élevé, nous n’avons donc besoin de rien d’autre qu’une saine concurrence sur les marchés au sein desquels nous opérons », déclare David Briggs, CEO du groupe.

FAKRO a décrit ce dossier comme un exemple des conditions de concurrence délicates auxquelles les entreprises d’Europe de l’Est doivent faire face lorsqu’elles essaient de remporter des parts de marché dans les anciens pays de l’UE. FAKRO a fait usage de ses réclamations dans le cadre de l’appel dans les médias et auprès du monde politique.

« Etant donné que la Commission a examiné le dossier, nous avons décidé de ne pas faire de commentaires, par respect pour le travail des autorités. Toutefois, il a été très déplaisant de voir jusqu’où un concurrent était prêt à aller pour critiquer VELUX. Nos clients nous ont demandé de répondre aux accusations, et bon nombre ont été choqués d’entendre jusqu’où FAKRO avait été », ajoute David Briggs.

Briggs se réfère au dossier d’espionnage industriel sans doute le plus important du Danemark, dans le cadre duquel un cadre de VELUX avait contacté FAKRO par le biais d’un intermédiaire, en vue de vendre un accès à des milliers de documents confidentiels de VELUX et enregistrements de réunions internes sur nos clients, nos produits, nos innovations et nos stratégies. Dans les médias polonais, FAKRO a admis que sa haute direction avait rencontré, à plusieurs reprises, deux intermédiaires afin d’évoquer l’achat potentiel de ce matériel volé.

« Ce dossier montre clairement que FAKRO et VELUX ont une perception très différente de ce qu’est une saine concurrence. J’espère que FAKRO acceptera la décision et consacrera son temps à devenir compétitif sur le marché plutôt qu’à lancer des accusations et initier une campagne de diffamation », poursuit David Briggs.

La police danoise continue d’enquêter sur le dossier d’espionnage industriel à l’encontre de VELUX.

FAKRO avait précédemment déposé plainte contre le groupe VELUX auprès des autorités de concurrence, et en 2008, plusieurs filiales du groupe VELUX avaient été perquisitionnées. Cette enquête n’a révélé aucune violation des règles de concurrence par VELUX.